L'interview et le podcast de Célia Favre, co-fondatrice d'Umaï

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Vous connaissez sûrement cette marque de soins solides engagée et innovante. On vous la propose chez Slow depuis ses débuts car c'est une des meilleures marques à l'heure actuelle malgré un positionnement de prix un plus élevé par rapport à ses concurrents. 
Et la nouveauté pour cette interview c'est que vous pouvez l'écouter en version podcast! Le podcast s'appelle La Slowletter
Vous pouvez l'écouter sur Spotify ici, sur Anchor ici , sur Google ici

1) Célia, enchantée, peux-tu nous expliquer ton parcours et ce qui t'a poussé à co-créer Umaï avec Angéline, Emeric et Sara en 2019? 

J'ai un parcours d'école de commerce avec toujours une passion pour la nature. Il m'a toujours semblé impossible de dissocier métier et passion. J'étais attirée par le concept des gammes solides mais il y des choses ne faisaient pas sens dans la fabrication (comme chercher des ingrédients lointains), dans la sensorialité (je trouvais que les solides n'étaient pas forcément agréables à utiliser et ne me donnaient pas envie). Lorsque j'ai rencontré mes associés, on s'est retrouvés sur ce point. Angéline et Sara sont ingénieurs- chimistes et étaient attristées par la composition peu qualitative de nombreux cosmétiques classiques.  

2) Quels sont les difficultés que vous avez rencontré dans la création de votre marque? 

Nous avons choisi de créer notre propre laboratoire de développement des produits. C'est un choix engagé. Selon nous, cela n'avait aucun sens de faire appel à un laboratoire extérieur qui proposerait des choses similaires à ce que l'on trouve déjà dans le commerce.
Ce qui est sûr, l'innovation n'est pas simple et coute plus cher et demande plus d'investissement financier.


3) On peut dire qu'Umaï est un succès. A quoi attribue-tu ce succès malgré le positionnement plus haut de gamme? 

Je pense que cela est dû à notre coté passion, jusqu'au boutisme. Nous sommes tous très concernés par l'environnement tant au niveau sourcing des matières premières, de revalorisation des plantes locales, jusqu'à la communication en interne. Umaï a une équipe d'une vingtaine de personnes dans son pôle R&D . Nous cherchons par exemple le plus d'ingrédients locaux qui sont développés seulement pour nous. Par exemple, l'oya de l'huile de ré. Le producteur a réalisé l'extrait huileux juste pour nous).Eldeiweiss bio.

4) Comment vois-tu le marché du cosmétique solide évoluer? Egalement son avenir par rapport à la crise du pouvoir d'achat actuelle? 

Le marché du solide est en train de se professionnaliser et de devenir très experts. Je pense que l'on se rend compte qu'on peut avoir de beaux résultats avec moins de produits. Nos produits durent longtemps même si l'achat d'un produit solide coûte plus cher qu'un produit classique. Par exemple, notre dêmelant dure 6 mois, la crème bouclée 1 an. 

Concernant nos coûts de fabrication, ce n'est pas évident car nous sommes très dépendants de la nature. Les récoltes sont plus compliquées. Notre objectif est de maitriser ça le plus possible. Il nous reste encore beaucoup à faire. 

4 Nous conseilles-tu des podcasts, des livres qui t'inspirent en ce moment? 

Un livre qui m'a marqué avant que je ne co-crée Umaï c'est le livre de Yvon Chouinard, le fondateur de Patagonia: Confession d'un entrepreneur pas comme les autres. 
Ce que j'ai retenu c'est que le plus important est d'avoir le meilleur produit. 

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